mars 2019

Microbiologie Générale cours  FST BCG



Un être vivant est un élément capable de remplir trois fonctions de bases: une fonction de nutrition, une fonction de régulation et une fonction de reproduction. Au début les êtres connus étaient macroscopiques d'où une classification simple: animaux / végétaux. La découverte de la microscopie introduit les microorganismes. Il y a donc eu un problème de classification: les bactéries ne peuvent pas êtres classées dans les règnes précédents.

introduction :

Les micro-organismesaussi appelés microbeset protistes, forment un ensemble d’organismes vivants microscopiques, invisibles à l’œil nu. C’est leur seul point commun, car ils diffèrent et varient par leur morphologie, leur physiologie, leur mode de reproduction et leur écologie.

Les protistes se composent: des bactéries, des protozoaires, des champignons (Mycètes)microscopique, et des algues.Les virussont considérés comme des micro-organismes non vivants, acellulairesqui dépendent entièrement des cellules hôtes infectées.


FORMES et GROUPEMENTS
Elles peuvent être observées :
  • soit à l’état frais, entre lame et lamelle, à partir d’un étalement de liquide biologique (pus, crachats,...) ou d’une culture en milieu liquide. 
  • soit, après coloration, à partir d’un étalement sur une lame, séché et fixé.
La forme des bactéries permet de les classer en :
  • cocci ( formes rondes ) 
  • bacilles ( formes longues ) 
1 ) Bactéries sphériques : Cocci 
a ) Les cocci peuvent se grouper dans le même plan :
 par deux :
micro biologie bcg


  •  pneumocoques : diplocoques 
- encapsulés
- en flammes de bougie groupés par l’extrémité de la flamme
- en forme de 8
  • neisseiria : gonocoques, méningocoques 
- non capsulés
- aplatis à un pôle accolés par la partie plate

 Méningocoques et gonocoques ont des morphologies très voisines ; le diagnostic, sur un examen direct, exige qu’on connaisse l’origine du prélèvement :
- L C R               }
- frottis de gorge } ——→ méningocoques
- crachats            }

- prélèvement urétral                                  }
- prélèvement vaginal                                 } ——→ gonocoques
- liquide de ponction articulaire (très rare) }

Les cocci peuvent se grouper en chaînettes
  • Streptocoques 
- pyogènes
- hémolytiques
- enterocoques ( groupe D) allongés en forme de ballon de rugby
  •  Leuconostoc 
b ) Les cocci peuvent se grouper sur des plans différents :
- 2 plans perpendiculaires → tétrades 
- 3 plans perpendiculaires → sarcines 
- plusieurs plans en amas irréguliers → par exemple : en forme de grappes → staphylocoques

2) Bacteries Cylindrique : Bacilles

3 ) Bactéries de formes variées : 
a) hélicoïdales : Spirochétacés : Tréponèmes ( Syphilis) ; Spirochètes (Ictéro – hémorragiques) .
b) filamenteuses : Sphaerotines
c) ramifiées : Actinomycètes

COURS COMPLET :
cours N°1 ;


Cours N°2 :

QCM Biochimie Structurale TD

150 QCM corrigés Biochimie structurale - pradel - Réussir le PCEM
Auteur P.SOUETRE
Editeur : PRADEL

Collection : Réussir le PCEM

Année : 02/2003 

Nbr de pages : 100

L'épreuve de QCM devient incontournable lors du concours de fin de PCEM1.






PRÉSENTATION :

Elle vise à tester la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances dans un temps très réduit. Pour emmagasiner des points et franchir la barre fatidique, aucune impasse ne peut être envisagée. Ces 150 QCM de Biochimie structurale vous aideront à vous y préparer efficacement.

Ne passez pas plus de deux minutes pour répondre à chaque QCM ... et pour certains d'entre eux répondez immédiatement ! Un tableau synthétique des réponses permet de s'auto-évaluer. Des commentaires pédagogiques sont systématiquement faits pour entériner la bonne réponse et expliquer pourquoi telle autre était mauvaise .

Cours BIOCHIMIE STRUCTURALE BCG S4

Cours BIOCHIMIE STRUCTURALE PDF

Glucides
Très répandus dans la matière vivante : 5% poids sec animaux, 70% poids sec végétaux .
En alimentation : pain, sucre, céréales, lait :

  • Oses : glucides simples, non hydrolysables en milieu acide
  • Osides : glucides complexes, dont l'hydrolyse donne plusieurs produits :
  1. holosides : constitués uniquement d'oses simples (amidon, glycogène, saccharose)
  2. hétérosides : constitués d'une partie glucidique ± importante et d'un aglycone = partie non glucidique (chaîne carbonée autre). 

Oses
- Composés les plus simples : chaîne carbonée linéaire (au moins en théorie) 
 Le terme « hydrate de carbone » correspond à la traduction de l’américain « carbohydrate » mais n’a pas de sens en français : seuls les termes « glucide » ou « ose » et leurs dérivés doivent être employés.
A l d o s e s :

Le plus simple comporte 3C : glycéraldéhyde = aldéhyde glycérique , la molécule possède 1C asymétrique et 2 énantiomères possibles : D = OH à droite ou L = OH à gauche .
Aldoses remarquables : glycéraldéhyde ; érythrose ; ribose ; arabinose ; xylose ; glucose ; mannose ; galactose
C é t o s e s :

On peut faire dériver les cétoses de la dihydroxyacétone : CH2OH-CO-CH2OH. 
Les cétoses portent une fonction cétone sur le deuxième carbone, ce qui fait qu'ils possèdent un carbone asymétrique de moins que leur homologue aldose. Les autres propriétés sont semblables à celles des aldoses. 
Cétoses remarquables : dihydroxyacétone ; ribulose ; fructose. 

Lipides

Les lipides sont des substances insolubles en milieu aqueux, mais solubles dans les solvants organiques : éthanol, chloroforme, éther,… Ce sont les huiles (liquides) et les graisses (gélifiées ou solides).

Il existe plusieurs classifications anciennes, basées sur les produits d'hydrolyse (lipides simples ou complexes), mais elles sont abandonnées au profit d'une classification basée sur la structure.

Acides gras:
En petite quantité à l'état libre, mais en grande quantité engagés dans des liaisons ester ou amide.
En général, acides monocarboxyliques à chaîne linéaire non ramifiée contenant un nombre pair d'atomes de carbone (4 - 30).
Par convention, on numérote les atomes de carbone à partir de celui qui porte la fonction carboxyle
Acides gras saturés; 
Les plus fréquents sont l'acide palmitique (C16, n = 14) et l'acide stéarique (C18 ; n = 16). En moins grande quantité, on trouve des acides à soit 14, soit 20 carbones. Les autres sont plus rares et ne se rencontrent que dans des tissus spécialisés. Les acides gras à nombre impair de carbones sont très rares, mais ils existent. La chaîne carbonée forme un zigzag. 
Acides gras saturés

Dits aussi désaturés, ils comportent au moins une double liaison C = C, c'est à dire qu'ils ne sont pas saturés en hydrogène.


  • Acides gras monoinsaturés.
Ils ne comportent qu'une seule double liaison : acide oléique= C18:1 = acide 9-ène octadécanoïque 

  • Acides gras polyinsaturés. 

Ils comportent plusieurs doubles liaisons : 
C18:2 acide linoléique CH3-(CH2)4-CH=CH-CH2-CH=CH-(CH2)7-COOH.

C18:3 acide linolénique CH3-CH2-CH=CH-CH2-CH=CH-CH2-CH=CH-(CH2)7-COOH.

Les doubles liaisons ne sont généralement pas conjuguées (elles sont séparées par un méthylène -CH2-), mais on rencontre des cas de conjugaison chez certains végétaux. 


COURS COMPLET :

les glucides et  lipides :


Les acides aminés Les peptides Les protéines

CHIMIE ORGANIQUE DESCRIPTIVE   BCG S4 FST
Pour bien comprend cette module,tu dois être fait un rappel de l'effet electronique

CHIMIE ORGANIQUE DESCRIPTIVE BCG S4

Généralités et rappel :

On note 2 types d’effets électroniques :
les effets inductifs qui sont lies a la polarisation d'une liaison σ, 
les effets mésomères, qui sont dus a la délocalisation des électrons π et les électrons n. 

Les deux effets peuvent exister ensemble dans une même molécule. Dans le cas d’une coexistence de 2 effets inductif et mésomère de signes opposes, c’est toujours l’effet mésomère qui l’emporte 

Polarité et polarisation des liaisons 
  • Lorsqu’une liaison covalente unit deux atomes identiques (X-X), le doublet d’électrons est partagé entre les deux atomes. Le nuage électronique se repartit équitablement sur les deux atomes. Il n’existe donc pas de polarité (μ = 0). 
  • Si les deux atomes sont différents (X-Y), c’est l’atome le plus électronégatif qui attire le doublet d’électrons. Le nuage électronique n’est plus symétrique : il est déplace vers l’atome le plus électronégatif : on dit que l'atome le plus électronégatif polarise le nuage électronique. La liaison est alors polarisée, Il se crée sur les atomes des charges partielles: δ+ sur l’atome le moins électronégatif et δ- sur l’atome le plus électronégatif.


CHIMIE ORGANIQUE 2
Rappel : L’électronégativité augmente de la gauche vers la droite sur une même période, et du bas vers le haut sur une même colonne (voir tableau périodique)

CHIMIE ORGANIQUE 2 BCG S4
  • cours de l'effet électronique cliquez ici 

Définition
-Une liaison ionique résulte de la force d’attraction électrostatique entre des charges de nature opposée et portées par des ions.
L’atome de carbone montre moins de tendance à former des cations que les métaux et moins de tendance à former des anions que les non métaux (métalloïdes).
-Une paire d’électrons est obtenue entre les deux atomes et constitue ainsi la liaison covalente. 
Deux atomes d’hydrogènes, chacun avec 1 électron (H' . H').
Peuvent mettre en commun ces deux électrons pour former une liaison covalente (H:H).
l'objectif de ce cours va permettre aux étudiants de :
  • savoir écrire un mécanisme réactionnel.
  • prévoir les déplacements électroniques possibles des sites nucléophiles vers les sites électrophiles
les Alcenes
Résumé du cours :

Chimie Minérale 2 BCG S4

Chimie Minerale Descriptive BCG S4

Rappels: 

I-Structure de la matière
La matière qui peut exister sous trois états physiques, liquide, solide ou gaz, est constituée de petites particules (atomes ou molécules). Par exemple l'eau est constituée de molécules d'eau : H2O (assemblage de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène); le fer (Fe), lui est constitué d'atomes de fer. Ainsi, si la molécule représente la plus petite particule matérielle aux caractéristiques propres, stable dans les conditions d'observation, l’atome quand à lui, est la plus petite particule « indivisible » de la matière.

I-1-Structure de l’atome
L’atome est composé d’un noyau (chargé positivement) et d’électrons (chargé négativement) qui gravitent autour. L’atome, dans son ensemble, est électriquement neutre. Connaître complètement la constitution d’un atome, c’est connaître son nombre d’électrons et de nucléons. C’est pourquoi on utilise le symbolisme de l’élément chimique  : 
Dans ce mode de représentation, un atome est défini par :
Z : numéro atomique = nombre de protons (ou nombre de charge)
N : nombre de neutron = A – Z.
A : nombre de masse ou nombre de nucléons.

II-Etude du tableau périodique

II-1- Principe d’élaboration :

La classification périodique est un tableau de 7 lignes et 18 colonnes dans lequel sont rangés les éléments par numéro atomique Z croissant.
Les lignes correspondent au remplissage des niveaux électroniques d’énergie voisine. Ces lignes forment des périodes identifiées par leur rang n : n est le nombre quantique des orbitales s et remplies dans la ligne. Les périodes débutent par le remplissage de la sous-couche ns et s’achèvent
par celui de la sous-couche np. Le dernier élément d’une période a toutes ses sous-couches remplies : c’est un gaz rare.
Le tableau comporte 18 colonnes, numérotées de 1 à 18, couvrant l’ensemble des éléments
comportant des électrons s, p ou d. Les éléments comportant des électrons f sont mis à part, en bas du tableau. Les éléments qui comportent des électrons dans la sous-couche f forment deux séries. Ces éléments appartiennent au bloc f et se répartissent en deux séries :


  • la série des lanthanides, correspondant au remplissage de la sous-couche 4f, et qui comporte 14 éléments. Le premier de ces éléments est le lanthane.
  • la série des actinides, correspondant au remplissage de la sous-couche 5f, avec 14 éléments.Le premier élément est l’actinium.

Chaque colonne est constituée d’éléments qui ont le même nombre d’électrons de valence.
Les éléments d’une même colonne présentent donc des propriétés chimiques voisines.
1- Les éléments du « bloc s » sont ceux des colonnes 1 et 2, ce sont les métaux alcalins (première colonne) et alcalino-terreux (2ème colonne).

La couche de valence des alcalins a la structure ns1 . Ces éléments s’ioniseront facilement en perdant cet électron de valence unique, ce qui conduira à un cation monochargé avec la structure d’un gaz rare. La couche de valence des alcalino-terreux a la structure ns2 . Les alcalino-terreux perdront

facilement 2 électrons pour donner des cations dichargés ayant également la structure d’un gaz rare.
Chimie Minerale Descriptive BCG S4


2- Les éléments du « bloc d » sont les métaux de transition (colonnes 3 à 12). Leur
couche de valence est caractérisée par le remplissage des orbitales d. Par exemple, la première série des métaux de transition va du scandium (3d1) au zinc (3d10).


Chimie Minerale Descriptive BCG S4


3- Les éléments du bloc P sont les non métaux et les métaux post-transitionnels
(colonnes 13 à 18). Ce bloc contient 6 familles d’éléments correspondant à l’occupation d’une sous-couche p par un maximum de 6 électrons. La séparation entre métal et non métal est imprécise : une ligne « en escalier » sépare les métaux des non métaux, et va du bore à l’astate. Les gaz rares (colonne 18) ont des sous-couches s, d et p complètes. Les éléments de la colonne 17 (colonne des halogènes) ont fortement tendance à acquérir la structure du gaz rare qui suit : Cl + é ------>Cl' : ion chlorure.
COURS COMPLET:
cours 1


cours 2


merci! 😉